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COMMUNE DE OUAGADOUGOU

Toutes l'histoirique de la commune de Ouagadougou



Histoire

Tout a commencé au XVe siècle.

A cette époque, deux populations cohabitaient dans la zone qui, aujourd’hui, porte le nom de « Ouagadougou », il s’agit des Yonyonsé et des Ninsi.

Les Yonyonsé qui ont souffert des attaques répétées des Ninsi, ont eu leur revanche grâce à Wubri, fils de ZOUNGRANA. Wubri débaptisa toute la zone qui était sous l’autorité des Ninsi qui portait le nom de « Kumbeen- Tenga » en « Wogodogo » qui signifie là où on reçoit des honneurs, du respect.

Ouagadougou est de ce fait une déformation de « Wogodogo ».

Située sur le plateau central, Ouagadougou s’est structurée autour du palais impérial du Mogho Naaba. L’installation de l’autorité coloniale va permettre le développement de sa population pour en faire un centre urbain important.

Capitale séculaire de l’empire Mossi et capitale politique du Burkina Faso depuis 1955, une loi portant organisation municipale fit de Ouagadougou une commune de plein exercice en 1995.

C’est en 1956 que furent organisées les premières élections municipales. En 1959, le conseil municipal est dissout et remplacé par une délégation spéciale.

Sous la révolution démocratique et populaire, la capitale burkinabè connait un nouveau type d’organisation, entre 1987 et 1988. Les quartiers disparaissent au profit des secteurs. Ouagadougou sera subdivisée en cinq (5) arrondissements et 30 secteurs.

Le gouvernement de la IVe république, soucieux de la nécessité d’associer les citoyens à la gestion des affaires locales, a lancé le processus de décentralisation qui a abouti en février 1995 à des élections municipales au Burkina Faso.

Le 22 décembre 2009, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi portant découpage de la commune urbaine de Ouagadougou. Par cette loi, Ouagadougou est désormais découpée en 12 arrondissements et 55 secteurs.


Administration

Jusqu'en 2012, la ville comptait trente secteurs et dix-sept villages pour cinq arrondissements : Baskuy, Bogodogo, Boulmiougou, Nongremaasom et Sig-Noghin. Mais depuis les élections couplées législatives et municipales du 2 décembre 2012, elle compte 50 secteurs répartis en 12 arrondissements. Chaque arrondissement est dirigé par un maire élu et dispose des mêmes attributions que les autres communes burkinabè, sauf pour le budget.


Urbanisme

La ville s'est densifiée au cours des âges, et comme toutes les capitales, elle est touchée par le phénomène de périurbanisation et d'artificialisation et de fragmentation écopaysagère des milieux. La capitale abrite cependant presque en son centre (au nord-est) le « parc urbain Bangr Weoogo » (265 hectares) qui est le premier exemple de rétrocession foncière forestière faite par l'État à une collectivité locale dans le cadre de la politique de décentralisation du Ministère chargé des forêts. Cet ancien massif forestier est devenu le poumon vert de la ville et l'élément principal de la trame verte urbaine de Ouagadougou ; un lieu de loisir et détente, mais aussi d'éducation environnementale ouvert aux écoles, universités, chercheurs et visiteurs, où expérimenter la gestion, restauration et protection de la biodiversité, le rôle de l'arbre en ville et notamment la lutte contre la désertification ou l'étude et la résolution de certaines pollutions. Le parc abrite aussi un musée centre d'exposition sur l'environnement, ainsi qu'un parc zoologique (72 ha où 136 espèces d'oiseaux étaient répertoriées en 1999 ainsi que quelques rongeurs)